Une pétition de la Fondation Nicolas Hulot, Générations Futures, Humanité et Biodiversité pour un moratoire sur les pesticides néonicotinoïdes
Quelques semaines avant le passage au Sénat de la loi biodiversité et alors que le gouvernement prépare le nouveau plan Ecophyto, annoncé pour juin, la Fondation Nicolas Hulot, Générations Futures, Humanité et Biodiversité lancent une pétition contre les pesticides néonicotinoïdes. L’objectif : obtenir un moratoire sur ces substances neurotoxiques pour les pollinisateurs et faire une nouvelle fois de la France le leader de ce sujet au niveau européen.
Néonicotinoïdes et surmortalité des abeilles : les preuves se succèdent…
Depuis que la France et l’Europe se sont engagées en 2012 et 2013 à restreindre l’usage du Cruiser et de 3 substances (clothianidine, thiaméthoxam et imidaclopride), les études ne cessent de mettre en évidence le lien entre l’utilisation massive des néonicotinoïdes par l’agriculture et la mortalité des pollinisateurs. Cette famille de pesticide touche le système nerveux des insectes et contribue très largement à leur mortalité croissante. Les conséquences sont dramatiques : un service de pollinisation mis à mal, d’autres espèces de la chaîne alimentaire touchées et une production de miel en déclin (2014 ayant été la pire année de production en France depuis des décennies).
Agir en mobilisant les citoyens
L’interdiction européenne des 3 substances doit être réévaluée cette année, au regard des nouvelles études existantes. Afin de poursuivre dans la dynamique initiée en 2012 et afin d’élargir son champ d’action, la France doit engager dans l’urgence un moratoire sur l’utilisation de l’ensemble de ces pesticides sur le territoire.
La Fondation Nicolas Hulot, Générations Futures et Humanité et Biodiversité appellent donc les citoyens à soutenir un moratoire sur les pesticides néonicotinoïdes afin de peser sur les choix des parlementaires et du gouvernement.
Pour signer la pétition : stop-pesticides.fnh.org
http://www.franceinter.fr/depeche-les-abeilles-americaines-se-meurent