Un nouveau rapport de l’ANSES sur les alternatives aux néonicotinoïdes sur la culture de la betterave sucrière montre l’existence de nombreuses solutions alternatives non chimiques ! Générations Futures demande leur mise en œuvre dès la prochaine campagne et l’arrêt de la dérogation pour les néonicotinoïdes sur betteraves.
En 2018 l’ANSES avait déjà publié un rapport sur les alternatives aux néonicotinoïdes. Aujourd’hui l’ANSES montre certes dans ce nouveau rapport l’existence de deux substances actives de synthèse efficaces contre le puceron de la betterave (comme en 2018) mais également l’existence de 20 autres solutions alternatives de nature variée car appartenant à 7 familles de méthodes de lutte différentes suffisamment efficaces et disponibles. Cinq de ces familles de méthodes de lutte ne font pas appel à des produits de synthèse (lutte culturale, lutte biologique à l’aide de micro ou macroorganismes, extraits de plantes, sélection variétale).
Parallèlement à ces méthodes de lutte alternatives aux néonicotinoïdes l’ANSES recommande de développer également l’épidémiosurveillance et le développement d’outils d’analyse de risque associés, afin de pouvoir mieux cibler les impacts réels des pucerons.
Au vu de ce rapport de l’ANSES, Générations Futures demande donc que les solutions non chimiques listées dans ce nouveau rapport de l’ANSES soient mises en œuvre dès la prochaine campagne betteravière afin de mettre un point final à l’utilisation d’insecticides hyper toxiques comme les néonicotinoïdes sur cette culture.
Téléchargez le rapport : Des solutions alternatives aux néonicotinoïdes pour lutter contre la jaunisse dans les cultures de betteraves