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Un point sur l’arrêté concernant les épandages aériens de pesticides.

Un nouvel arrêté sur les épandages aériens de pesticides a été rendu public le 19 septembre, Générations Futures revient sur les gains de cet arrêté, mais affirme aussi que le compte n’y est toujours pas.

Ce qui change et qui constitue des avancées:

  • Le fait qu’il soit évoqué des dérogations TEMPORAIRES contre des dérogations ANNUELLES dans le précédent arrêté et le caractère D’URGENCE dans le titre qui remplace la dérogation PONCTUELLE mais qui … relevait elle aussi de l’urgence (sic !).
  • Le fait que le donneur d’ordre doive porter au préalable à la connaissance du public la réalisation d’un épandage aérien au plus tard 72 heures avant le traitement au lieu de 48 h dans le précédent arrêté ;
  • Le fait que le nombre de culture pouvant avoir recours à ces dérogations soient réduits : avant certains maïs et les bananes pouvaient être aspergés de pesticides par voie aérienne. Et pour ces dernières, la dérogation pouvait être de …. 12 mois sur 12…
  • Le fait que la durée de la dérogation soit réduite pour le riz à 5 mois et pour la vigne à 4 mois mais…ce qui dans les faits devrait continuer à faire de la pulvérisation aérienne sur ces cultures un mode d’épandage commun.

Ce qui ne change pas ou qui demeure problématique:

  • L’interdiction n’est toujours pas posée dans l’article 1 comme préalable alors que dans la Directive pesticides européenne cette interdiction est clairement évoquée (A noter qu’il est cependant stipulé dans le code rural article L253-8),
  • Le fait de poser un aspect transitoire signifie-t-il qu’à terme on aille vers l’interdiction ? si oui pourquoi ne pas l’écrire clairement ?
  • La distance de 50m était déjà en vigueur, elle n’est pas suffisante pour ce type d’épandage tant les dérives sont importante.

En conclusion, on avance, grâce à la pression citoyenne. Des gains ont été obtenus notamment pour les DOM qui n’auront plus à subir les pulvérisations aériennes sur les bananeraies. Mais il faut encore accélérer les choses, soutenir les modifications des pratiques culturales pour mettre un terme définitif à ce mode d’épandage de pesticides totalement archaïque.

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