Dans le cadre des 2èmes Rencontres nationales santé-environnement qui se tiennent ce jour à Bordeaux, et auxquelles participe notre association, les ministres Agnès Buzyn et François de Rugy ont annoncé le lancement, ce jour, et pour 4 semaines, de la consultation sur la future SNPE.
Du 14 janvier au 8 février 2019, le Gouvernement soumet à la consultation du public son nouveau projet de Stratégie nationale de lutte contre les perturbateurs endocriniens (PE) : http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/strategie-nationale-sur-les-perturbateurs-a1916.html
Trois documents composent ce projet : les d’objectifs stratégiques pour la période 2019-2022, accompagnés des 13 mesures phares et du plan d’action. En tant que membre du Groupe santé environnement, Générations Futures a participé à l’ensemble des réunions organisées par les ministères de l’environnement et de la santé, chargés de l’élaboration de la SNPE2.
Malgré quelques progrès tels que l’ajout de la période pubertaire aux fenêtres de vulnérabilité, la formation initiale et continue des professionnels de santé et de ceux manipulant ou travaillant en contact avec les PE, ou encore la poursuite de l’expertise des substances PE, de trop nombreux manques viennent affaiblir cette stratégie. Des mesures concrètes sur l’alimentation, l’étiquetage, ou encore sur la protection des populations vivant dans des zones à risques, doivent être prises. Pour rappel, nous avons formulé de nombreux commentaires sur les documents de travail et pointé du doigt les faiblesses et le manque de cohérence de cette nouvelle stratégie. Vous retrouverez le détail de nos dernières remarques à partir du lien suivant : https://www.generations-futures.fr/actualites/snpe2/
« Générations Futures saisira l’opportunité de cette consultation publique pour réitérer ses demandes et dénoncer les manques dans ce deuxième volet de la stratégie. Nous inviterons également l’ensemble des citoyen.ne.s à faire de même afin d’obtenir un cadre véritablement protecteur. Au-delà d’une meilleure information du public et de l’amélioration des connaissances sur les perturbateurs endocriniens, il est absolument nécessaire d’agir et de prendre des mesures fortes et concrètes, notamment en matière d’alimentation, d’étiquetage et d’obligation à la substitution », déclare François Veillerette, Directeur de Générations Futures.