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Glyphosate : Générations Futures révèle dans un sondage exclusif que 69% des français sont opposés à la ré-homologation du Glyphosate.

Breaking News (02/05/16 – 19h50)

la réaction de Mme S Royal – ministre de l’Ecologie à notre interpellation

 

Générations Futures dévoile tous les résultats de ce sondage ainsi que la plainte pour mise en danger de la vie d’autrui et tromperie aggravée qu’elle va déposer à Paris.

Sondage. Près de 70% des personnes interrogées sont opposées au renouvellement de cette autorisation ! Seul 23% se déclarent favorables à sa ré-homologation, soit exactement 3 fois moins ! Cette majorité écrasante en défaveur de cette homologation doit être entendue par le Gouvernement français qui doit peser de tout son poids à Bruxelles pour que le Glyphosate ne soit pas ré-autorisé.

Une évaluation qui pose question. L’Allemagne a été désignée comme Etat Membre rapporteur pour l’évaluation du dossier du Glyphosate porté par Monsanto au nom de la Glyphosate Task Force. Le rapport présenté en mai 2012 par Monsanto concluait que le glyphosate n’était pas cancérogène.  Le BfR dans son rapport initial d’évaluation de renouvèlement (RAR), de 2015, confirmait son accord avec cette conclusion. Le 20 mars 2015, le Centre International de recherche sur le Cancer  (CIRC) a annoncé qu’il considère le glyphosate comme probablement cancérigène pour l’Homme. Constatant les différences de conclusion entre le BfR et le CIRC, l’EFSA a alors commandé au BfR une analyse comparative de la monographie du CIRC et du RAR. Cette analyse a conduit à la publication d’un Addendum au RAR daté du 31 aout 2015. Surprise : dans l’Addendum, le BfR a conclut cette fois que 5 études chez la souris montrent une augmentation des tumeurs liées au glyphosate ( le BfR est arrivé à cette conclusion en cessant d’utiliser la méthode statistique utilisée…par les fabricants ayant déposé le dossier ! ). Mais malgré tout le BfR continue à considérer ces études comme non conclusives au motif que des données historiques de groupes contrôles d’autres études invalideraient les résultats ! Problème :nous avons constaté alors que l’utilisation des données de contrôle d’études historiques par le BfR ne respecte pas les orientations de l’OCDE. Il s’agit d’une violation importante du principe d’utilisation des données historiques qui selon nous invalide la critique du BfR. le RAR s’est également appliqué à éliminer la totalité des études épidémiologiques montrant un impact pour les groupes de personnes exposées au glyphosate ! Pire encore, l’EFSA s’est même permise de déformer les conclusions d’une étude épidémiologique !

Plainte. Forte de tous ces arguments, Générations Futures a décidé de porter plainte devant la justice française avec l’aide de son avocat Maître Lafforgue pour mise en danger de la vie d’autrui et tromperie aggravée. Cette plainte en France fait suite à une plainte portée par plusieurs associations, dont Générations Futures, à Vienne.

« Tous ces éléments tendent à prouver que l’agence sanitaire de l’Etat membre rapporteur, l’EFSA et la Glyphosate Task Force (GTF) ont mis en œuvre de nombreux moyens pour nier le caractère cancérogène du glyphosate. » déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures. « Cette situation est totalement inacceptable car elle pourrait conduire à une ré-autorisation du glyphosate en Europe pour de nombreuses années, alors que cette substance est reconnue par le CIRC probablement cancérogène pour l’Homme et ne devrait donc pas être autorisée. Considérant que les moyens mis en œuvre par l’Etat Membre, l’EFSA et le GTF peuvent conduire à prolonger l’exposition des populations à cette substance cancérogène pour de nombreuses années, nous décidons de porter plainte avant que ne tombe la décision de ré-homologation ou non du glyphosate des 18 et 19 mai  prochains. » conclut-il.

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