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Fertilité masculine et puberté précoce : les perturbateurs endocriniens pointés du doigt

Perturbateurs endocriniens et troubles de la santé reproductive : la diminution de la qualité du sperme et l’augmentation des cas de puberté précoce mises en avant par l’Agence nationale de santé publique.

Le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de Santé publique France[1] présente des travaux portant notamment sur le trouble du développement des testicules et sur la puberté précoce.

Les perturbateurs endocriniens, ces composés chimiques présents dans notre quotidien, qui interférent directement avec notre système hormonal, sont soupçonnés d’avoir une incidence sur le développement de l’appareil génital de l’homme et sur la qualité du sperme. D’après les études publiées, « les résultats reflètent une altération globale de la santé reproductive masculine en France ». Nous apprenons notamment qu’entre 1989 et 2005, « une baisse significative et continue de 32,2% de la concentration spermatique a été observée ».

Le nombre de cas de puberté précoce est lui aussi en augmentation pour les deux sexes, et touche plus particulièrement les filles. Les cas identifiés dans une étude menée en France métropolitaine durant deux années « étaient 10 fois plus fréquents chez les filles que chez les garçons ».

L’augmentation des diverses pathologies et troubles de la reproduction, en France comme dans de nombreux autres pays, ont de toute évidence une cause multifactorielle. Pour autant, les perturbateurs endocriniens jouent un rôle indiscutable qu’il convient de mettre en évidence à l’aide de travaux tels que ceux publiés par Santé publique France.

Générations Futures, aux côtés d’autres associations, a participé aux différents groupes de travail consacrés à l’élaboration de la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens. Son Directeur et porte-parole, François Veillerette attend de la stratégie, dont la présentation est prévue le 24 juillet, « qu’elle soit à la hauteur des enjeux de santé publique mis au jour par cette nouvelle étude ».

 

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