Osons l’avenir sans pesticides : bilan et propositions.
Du Grenelle de l’environnement à la création d’une association de professionnels victimes des pesticides en passant par l’interdiction temporaire de trois néonicotinoïdes au niveau européen ou par le lancement d’un appel de médecins alertant sur les dangers des pesticides en réponse à la mobilisation citoyenne, ces dix dernières années ont été riches en actualités, politiques, scientifiques et législatives en lien avec la question des pesticides. A l’occasion de la 10ème édition de la Semaine pour les alternatives aux pesticides, l’heure est au bilan.
De 2005 à 2015, il est indéniable qu’une réelle prise de conscience générale des risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation des pesticides a eu lieu. Reconnaissance du statut de « victime » pour de nombreux professionnels, reconnaissance de certaines maladies (LNH, Parkinson) comme liée à l’exposition aux pesticides, changements de mentalités du côté des consommateurs qui se tournent de plus en plus vers l’alimentation biologique (+ 9% de produits bio consommés en France entre 2012 et 2013 d’après l’Agence Bio et, même si ce n’est pas encore assez, augmentation des surfaces agricoles certifiées bio (+9% sur 2012-2013 d’après l’Agence Bio). De même, l’émergence de la problématique et de la mobilisation de riverains et de professionnels montre une réelle prise de conscience du danger de l’exposition à ces produits chimiques. La mise en évidence répétée d’atteintes de la biodiversité est aujourd’hui également démontrée. Les pesticides agissent soit par effets de toxicité aiguë, de toxicité sublétale (reproduction, système immunitaire, système nerveux…), d’effets indirects (effondrement des ressources alimentaires).
Retour sur 10 ans d’actions.
Pour aller plus loin:
- Consultez le site de la Semaine pour les alternatives aux pesticides
- Consultez nos dossiers « pesticides & santé »
- Consultez nos dossiers sur les données institutionnelles et la réglementation