L’affichage de l’impact environnemental sur les produits alimentaires, prévu par le gouvernement pour aider les consommateurs à faire des choix éclairés, n’est pas à la hauteur.
Initialement prévu pour orienter les consommateurs vers des produits durables et de qualité, le dispositif gouvernemental qui pourrait sortir à la hâte va favoriser les systèmes de production intensifs plutôt que les modèles durables tels que l’agriculture biologique. Nos critiques pointent notamment le manque de prise en compte de diverses disciplines pertinentes et les résultats incohérents du système proposé.
Nos ONG appellent à une reprise des discussions et une phase de concertation approfondie pour améliorer le dispositif. Nous suggérons la création d’un comité scientifique pluridisciplinaire et ouvert, ainsi que l’utilisation d’outils existants comme le Planet-score pour enrichir l’approche.
De plus, notre courrier souligne les limites de l’Analyse du Cycle de Vie (ACV), méthode choisie par le gouvernement, pour évaluer les impacts environnementaux des produits alimentaires. Il met en avant la nécessité d’insister sur les bénéfices des modes de production biologiques et agroécologiques, et propose un dialogue continu pour construire une méthodologie solide et concertée. Enfin, il plaide pour l’établissement d’une feuille de route claire pour garantir un processus de travail à long terme avec des objectifs partagés.
a besoin de toutes les forces vives pour poursuivre son action
