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Réaction de Générations Futures à la nomination de François Bayrou comme Premier ministre

Un changement radical dans les politiques agricole, environnementale et de santé publique est indispensable !

La nomination de François Bayrou en tant que Premier ministre doit permettre de mettre fin à la succession des atteintes portées à la transition écologique et à la santé publique. Générations Futures appelle aujourd’hui à une rupture profonde avec les politiques menées par les gouvernements Attal et Barnier. La transformation de nos modes de productions afin de permettre une sortie de la dépendance aux substances chimiques dangereuses doit être l’une des priorités du nouveau Premier ministre.

Haut-commissaire au Plan : les perspectives à long terme trouveront-elles leur place ? 

Étant donné son expérience en tant que Haut-commissaire au plan, nous espérons que le Premier ministre saura prioriser les politiques à long terme. Cette vision prospective devrait l’amener à reconnaître l’importance cruciale de la sortie des pesticides de synthèse et de l’interdiction des PFAS afin de préserver notre santé, nos écosystèmes, la qualité de notre eau potable et de notre air. En agissant sur ces enjeux, il pourra non seulement protéger la santé publique et l’environnement, mais aussi favoriser une transition vers des pratiques agricoles et industrielles plus respectueuses de la santé du Vivant.

En 2012, François Bayrou déclarait : “nous n’avons pas à rougir de la compétitivité de la « ferme France », mais attention à ne pas nous lancer dans une course folle qui entraînerait une régression en matière sociale et environnementale.” C’est malheureusement cette course folle à la compétitivité qui est actuellement à l’oeuvre, nous espérons donc que le nouveau Premier ministre restera fidèle à ses propos passé en mettant un coup d’arrêt à un modèle agro-alimentaire non durable et qui ne cesse de vouloir s’attaquer aux normes environnementales protectrices.

Santé environnementale : à quand une prise en charge par le Premier ministre ? 

Les risques croissants pour la santé humaine et celle des écosystèmes, dus à l’exposition aux pesticides, aux perturbateurs endocriniens et à d’autres substances toxiques, imposent de placer la santé environnementale au centre des politiques publiques. Sous la présidence d’Emmanuel Macron, une gestion clairement insuffisante de ces enjeux cruciaux a été constatée. La sauvegarde de l’environnement et la santé publique ont été négligées, sous la pression des lobbies, au profit d’intérêts économiques à court terme.

Le Premier ministre doit impérativement prendre en charge la santé environnementale pour dépasser les politiques sectorielles et les champs définis des ministres de son gouvernement. Cette vision holistique doit permettre de mener des réformes significatives qui répondent aux défis de préservation de la santé du Vivant.

Le gouvernement Bayrou devra être celui de la démocratie environnementale 

Générations Futures appelle de ses vœux que le nouveau gouvernement rompe radicalement avec les pratiques de ses prédécesseurs, qui s’étaient fait les relais des discours des lobbies. Ainsi, les exécutifs ont négligé l’écoute des diverses parties prenantes (scientifiques, citoyens, organisations environnementales) et méprisé ainsi les principes de la démocratie environnementale. Cette approche a conduit à des décisions qui, loin de répondre aux besoins de la société, ont favorisé des intérêts particuliers. Il est impératif que le nouveau gouvernement adopte une démarche plus inclusive, permettant ainsi une véritable concertation avec l’ensemble des acteurs concernés.

Nous attendons de François Bayrou qu’il remettre enfin les politiques environnementales, sanitaires et agricoles de la France sur les rails de l’intérêt général, après des mois de soumission aux lobbies avec G.Attal et M.Barnier !” déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures. “Alors que les finances publiques doivent être renflouées nous rappelons que, par exemple, les perturbateurs endocriniens engendrent au bas mot des coûts sociétaux de 20 milliards par an pour le pays (150 milliards pour l’Europe selon l’Endocrine Society) et qu’une vraie politique de santé environnementale c’est aussi une politique économiquement rationnelle.” ajoute t’il

 

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