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Étude INRA/INSERM sur le bio et le cancer

Une nouvelle étude INSERM/INRA montre que les consommateurs réguliers de bio ont un risque moindre de 25 % de développer un cancer par rapport aux non-consommateurs de produits bio !

Générations Futures salue cette publication et demande au gouvernement d’amplifier son soutien à l’agriculture biologique et à l’alimentation biologique pour tous, dans une logique de prévention santé.

Dans le suivi de la cohorte NutriNet-Santé réalisée sur une population d’adultes français, une nouvelle étude[1] vient d’être publiée comparant le risque de développer un cancer chez les consommateurs de produits issus de l’agriculture biologique par rapport aux non-consommateurs ou consommateurs épisodiques d’aliments bio.

L’analyse a porté sur un échantillon de 68 946 participants (78 % de femmes, âge moyen 44 ans) de la cohorte française NutriNet-Santé pour lesquels a été renseignée la consommation d’aliments bio ou conventionnels.

Le résultat est sans appel puisque l’étude montre que les consommateurs réguliers de produits issus de l’agriculture biologique présentent un risque moindre de 25 % de développer un cancer par rapport aux non consommateurs ou consommateurs épisodiques. Ce risque moindre pour les consommateurs bio est encore plus marqué pour les cancers du sein en post-ménopause (-34 % de risque) et les lymphomes (-76 % de risque).

Les auteurs de cette étude avancent deux hypothèses pour expliquer ce risque diminué :

  • La présence de résidus de pesticides synthétiques beaucoup plus fréquente et à des doses plus élevées dans les aliments issus d’une agriculture conventionnelle comparés aux aliments bio.
  • Les teneurs potentiellement plus élevées en certains micronutriments (antioxydants caroténoïdes, polyphénols, vitamine C ou profils d’acides gras plus bénéfiques) dans les aliments bio.

Les auteurs concluent que la promotion d’une alimentation biologique serait une stratégie de prévention des cancers prometteuse.

« Générations Futures se félicite de la publication de cette nouvelle étude qui montre clairement les effets protecteurs des aliments biologiques vis-à-vis du cancer, car les facteurs confondants possibles ont été considérés. » déclare François Veillerette, directeur de Générations Futures. « Cela confirme par l’observation scientifique en vraie grandeur dans la population ce que Générations Futures avance depuis toujours. Il faut maintenant que l’État développe une politique d’accès à l’alimentation biologique pour tou·te·s et un soutien encore accru à l’agriculture biologique nationale comme un levier important d’une vraie politique de prévention du cancer qui permettrait sans doute d’éviter des dizaines de milliers de cas de cette terrible maladie qui touche 400 000 nouveaux malades tous les ans[2]. » ajoute t’il.

[1] The frequency of organic food consumption is inversely associated with cancer risk: results from the NutriNet-Santé prospective Cohort. Emmanuelle Kesse-Guyot et al. JAMA Internal Medicine.
[2] Source : INCA, chiffres pour 2017.

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