Générations Futures Rechercher Télécharger Email
Je fais un don

Partager

Actualités

Perturbateurs endocriniens: « Moi si j’étais grande »

La Fondation Léa Nature/Jardin BiO sensibilise à nouveau à la pollution invisible due aux perturbateurs endocriniens avec une deuxième campagne après celle lancée avant les élections présidentielles.

Dans leur communication liée à cette nouvelle campagne, la fondation Léa Nature pointe « qu’en dépit des dénégations de l’industrie chimique, les données scientifiques s’accumulent sur les risques sanitaires qui pèsent sur nous et nos enfants. » Générations Futures, qui est partenaire de cette campagne aux côtés du CRIIGEN, de Générations Cobayes, du WECF, de la fondation Ekibio et de la fondation Nature et Découvertes, ne peut qu’adhérer à ses propos.

Cette question des perturbateurs endocriniens est au cœur de l’actualité en ce moment car l’UE doit définir les critères caractérisant les PE. En en fonction de cette définition, les pesticides qui seraient PE devraient alors être retirés du marché. Or plus cette définition est faible, moins elle protégera les populations car elle aura comme conséquence de laisser sur le marché un grand nombre de pesticides suspectés PE. L’enjeu est grand et la lutte aussi ! En effet, alors que se tenait fin mai une réunion du comité de l’UE qui doit statuer sur la proposition de critères des perturbateurs endocriniens (PE), le vote que nous attendions n’a pas eu lieu du fait d’une absence de majorité qualifiée.  Il aura lieu lors d’une prochaine réunion qui devrait se tenir avant l’été.

C’est une bonne nouvelle, car cela signifie une énième déconvenue pour la proposition inacceptable de la Commission (lire nos communiqués de presse à ce sujet) et donc une possibilité offerte de voir évoluer positivement cette proposition en la rendant plus protectrice pour la santé et l’environnement.

Nous attendons de la France la plus grande fermeté sur ce dossier, comme cela fut le cas lors des précédentes réunions. Comme le note à juste la fondation Léa Nature dans sa communication, « la question des perturbateurs endocriniens demeure un sujet de santé publique majeur qui touche toutes les franges de la population. » La santé, tout particulièrement celle des générations futures, doit ici primer sur les questions d’ordre économiques.

Alors pourquoi cette nouvelle campagne d’information ? La Fondation Léa nature, associée à nos ONG, lance cette campagne, à paraître dans la presse, afin de sensibiliser l’opinion publique et nos représentants pour les inciter à prendre les bonnes décisions et les seules acceptables : protéger les plus vulnérables des dangers des perturbateurs endocriniens.

 

Agissez

Inscrivez-vous pour suivre notre actualité

Inscription newsletter
×