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Pesticides : le combat du bio

La Commission Européenne a récemment renouvelé l’approbation du glyphosate, l’herbicide largement utilisé depuis les années 1970. Malgré des préoccupations quant à ses effets sur la santé, notamment sa classification comme « cancérogène probable » par le Centre international de recherche sur le cancer de l’OMS en 2015, la Commission a accordé une approbation de 10 ans. Les risques pour la santé touchent particulièrement les agriculteurs, et des résidus de glyphosate sont présents dans notre alimentation.

Outre les préoccupations sanitaires, le glyphosate a des effets négatifs sur la biodiversité, perturbant les chaînes alimentaires, les écosystèmes, et contaminant les sols et les cours d’eau. Des associations telles que Générations Futures accusent la Commission Européenne de négliger les études universitaires sur la santé et de refuser d’évaluer certains effets sur la biodiversité.

Malgré ces inquiétudes, certains s’opposent à l’interdiction du glyphosate, notamment en raison de la pression des lobbies agricoles. Selon le président français Emmanuel Macron, renoncer au glyphosate pourrait compromettre toute une filière agricole et contraindre la France à importer du blé de pays voisins continuant son utilisation. Cependant, des exemples d’agriculteurs ayant réussi la transition vers des pratiques biologiques, sans pesticides, sont cités en contre-argument.

Une journaliste de 20 minutes est allée à la rencontre d’un agriculteur bio d’IDF et de notre porte-parole François Veillerette.

Nous mettrons prochainement un article complet sur toutes les externalités négatives de l’agriculture chimiquement intensive dite « conventionnelle ».

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