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Vous n’êtes pas agriculteurs, vous ne connaissez pas les réalités du terrain

Les opposants qui nous connaissent vraiment n’osent pas trop brandir cet argument. En revanche, les moins avisés s’y risquent et là en général ils « déchantent » assez vite.

Le fait est : Générations Futures n’est pas une structure agricole. Elle ne prétend pas l’être d’ailleurs mais :

  • Notre association a été fondée par un ingénieur agronome qui a travaillé à l’INRAe et qui est resté actif au sein de l’association jusqu’à son décès en 2021.
  • Elle compte dans son Conseil d’Administration, et ce depuis sa création, des agronomes et des agriculteurs ou des agricultrices… bio (cela va s’en dire mais ça va mieux en le disant). De plus, Maria Pelletier – notre Présidente – est une cheffe d’entreprise dans la bio qui de part son activité (moulin de farine panifiable bio et céréales pour animaux) travaillent en permanences avec des centaines d’agriculteurs…
  • Beaucoup de nos membres sont confrontés au monde agricole au quotidien parce que justement certains vivent à côté d’agriculteurs qui utilisent des pesticides! Le plupart tentent le dialogue en permanence et se trouvent souvent confrontés à un mur de mépris.
  • Nos équipes, dont beaucoup ont un background scientifique, savent lire les publications et se documentent beaucoup sur les sujets (pour celles et ceux qui aiment mettre les gens dans des cases, c’est sûr que ça doit étonner).
  • Notre association collabore, échange, confronte régulièrement ses idées avec des techniciens de chambre d’agriculture, des agronomes, des agriculteurs, des syndicats agricoles (comme la Confédération Paysanne), des associations d’agriculteurs bio (comme la FNAB), ou qui travaillent techniquement sur l’agriculture (comme le collectif Pour une autre PAC) et elle ne reste pas cloitrée, comme certains le pense, dans ses bureaux.
  • Enfin, on nous oppose aussi souvent le fait que nous sommes des urbains, et là il faut avouer que c’est l’argument le plus « claqué au sol » – comme disent les jeunes – qu’on puisse entendre! La quasi totalité de nos représentants sont issus de la ruralité et y vivent (Picardie, Normandie, Maconnais, Charente, Gironde, etc.) . Ils ont quasiment toutes et tous un terrain où ils pratiquent le jardinage bio, ont des vergers qui permettent à certains de nourrir leur famille. Et celles et ceux, qui ne peuvent être autosuffisants, se nourrissent pour la plupart auprès de leurs producteurs bio et locaux, de leur AMAP ou de leur Ruche… bref nos membres tachent de mettre sans cesse en accord leurs idées et leur façon de vivre et nous sommes quasi certain que nos détracteurs ne peuvent pas en dire autant !

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