Les questions ci-dessous visent à répondre à toutes les questions que vous pourriez être amené à vous poser ou encore les affirmations que vous pourriez entendre de la part des lobbies de défense des pesticides en réponse à nos arguments. Les éléments de réponse doivent vous permettre de ne pas vous laisser duper par les diverses organismes qui la plupart du temps n’hésitent pas à faire preuve de mauvaise foi et tordre la réalité.
Vous entendrez régulièrement cette phrase de la part des individus qui défendent le business des pesticides. D’ailleurs, selon le syndicat qui défend les intérêts des producteurs de pesticides, l’UIPP : « L’agriculture bio et l’agriculture “ traditionnelle ” sont toutes les deux soumises à des réglementations sévères dont le respect garantit l’absence d’effets négatifs sur la santé ». Campagne d’information menée par l’UIPP en 2005. De nombreux arguments peuvent venir contredire cette affirmation. Nous n’en donnerons que quelques-uns mais la liste pourrait être beaucoup plus longue ! Cette affirmation subtilement présentée vise à faire croire aux consommateurs que les substances utilisées par chacune de ces deux types d’agricultures sont exemptes de dangers. Ceci est clairement faux car les produits utilisés dans ces deux types d’agricultures ne présentent pas du tout le même niveau de toxicité. Des produits aux niveaux de toxicité bien plus importants sont utilisés en agriculture intensive tels que des substances classées T ou T+ (Toxique ou Très toxique), pouvant entraîner la mort. De plus, des multiples études s’intéressent aux effets à long terme des faibles doses de ces pesticides synthétiques, démontrant leur caractère cancérigène, mutagène, toxique pour la reproduction, perturbateur hormonal, neurotoxique etc. La Commission Européenne elle-même, dans son 6ème Programme d’action pour l’environnement, a reconnu qu’il y a « des preuves suffisantes pour suggérer que les problèmes associés à la contamination de l’environnement et des aliments par les pesticides sont sérieux et s’aggravent ». Cette contamination généralisée est l’œuvre des pesticides de synthèse dangereux utilisés par l’agriculture intensive, et non pas celle de l’agriculture biologique, qui n’en utilise pas ! En outre, l’affirmation qui consiste à dire que sous prétexte que les produits sont homologués ils ne présentent pas de dangers est tout à fait fausse. Ces produits sont conçus pour « tuer », leur toxicité (qu’elle soit aiguë ou du fait d’une exposition chronique) ne peut être niée (cf. notre partie sur les risques sanitaires des pesticides). De plus, depuis de nombreuses années nos ONG attirent l’attention sur les faiblesses des évaluations des produits et donc sur le fait que les homologations ne sont pas garantes de l’innocuité du produits. Nous attirons aussi votre attention sur le fait que pendant des années les promoteurs des pesticides se sont vantés du fait que les pesticides étaient évalués « comme les médicaments ». Nous savourons aujourd’hui cet axiome depuis l’affaire du Mediator nous ne sommes pas sûrs qu’ils osent encore s’appuyer sur cet argument !
Il est de coutume chez les industriels de reporter la faute soit sur le législateur soit sur le consommateur / utilisateur. Ainsi, souvent les industriels des pesticides vous diront : – nos produits sont homologués, ils sont testés pendant des années et donc pas de dangers (voir question ci-dessus) et s’il y a problème, c’est le législateur qui a laissé passer des produits. – nos produits sont sans risques s’ils sont utilisés correctement et si l’utilisateur se protège bien. Ne vous laissez pas duper par cette affirmation. D’une part, l’évaluation des pesticides reposent quasi uniquement sur des dossiers présentés par les industriels eux-mêmes. L’évaluateur (l’ANSES en France pour le produit formulé) doit donc faire confiance aux industriels. Comme nous l’avons déjà évoqué, il y a de nombreuses failles dans les tests d’évaluations. Concernant les homologations, seul le Ministère de l’agriculture est décideur. S’il est compétent pour tout ce qui touche à l’efficacité des produits, quelle compétence a-t-il en matière de données sur la santé et l’environnement ?
Certes, ils existent d’autres utilisateurs, mais à elle seule l’agriculture totalise 90% des utilisations, le reste se partagent à 8% pour les espaces verts et 2% pour les jardins – l’utilisation de la SNCF étant négligeable : 236 tonnes en 2001 contre 76 0000 tonnes pour l’agriculture environ, 8 000 tonnes pour les espace verts et 2 000 pour le jardin (chiffres UIPP-UPJ).
L’emploi des pesticides de synthèse serait indispensable.
FAUX ! Plusieurs études ou rapports attestent du contraire. Ainsi, un rapport du Rapporteur Spécial sur le droit à l’alimentation de l’ONU Olivier De Schutter, rappelle que l’agroécologie peut doubler la production alimentaire mondiale en 10 ans. Se basant sur les plus récentes recherches scientifiques, le rapport appelle à un virage fondamental en faveur de l’agroécologie, dont les méthodes sont « plus efficaces que le recours aux engrais chimiques pour stimuler la production alimentaire dans les régions difficiles où se concentre la faim ». Il rappelle également que l’agriculture intensive accélère le changement climatique, repose sur des intrants coûteux, engrais et pesticides, inaccessibles aux petits paysans, et n’est pas résiliente aux chocs climatiques ! Pour avancer de telles affirmations, le rapport se base sur des projets récents menés dans 20 pays africains montrant « un doublement des rendements des cultures sur une période de 3 à 10 ans » ! Le lobby des pesticides suggère que nous aurions à choisir entre les pesticides ou la famine, en employant des phrases comme : « Dans le passé, en l’absence de traitement adapté des récoltes, des cultures entières ont été anéanties, à l’origine de famines. ». Pourtant, des modes de conduite agricole comme la production intégrée ou l’agriculture biologique produisent en quantité suffisante, en utilisant moins ou même plus du tout de pesticides de synthèse. Des pays comme le Danemark, la Suède ou encore la Norvège ont divisé par deux, ou plus, leur consommation de pesticides en 5 à 10 ans et parviennent toujours à produire suffisamment. Plus de 250 000 familles du sud et de l’est de l’Afrique travaillent environ 60 millions d’hectares en biologie, plus d’un tiers de la production agricole de l’ouest de l’Afrique est biologique…et ces personnes ne connaissent pas la famine. Dans un contexte européen de surproduction, toujours encouragée par la PAC malgré un début de réforme, la question de la productivité est hors de propos. Chacun sait que les secteurs en crise suite à une surproduction cherchent une solution en privilégiant naturellement la qualité. Il faut garder à l’esprit que la question de la faim dans le monde est la plupart du temps consécutive à des déficits locaux, couplés à des difficultés techniques d’acheminement, à des obstacles politiques à la distribution, enfin au retard ou à l’inadéquation de l’aide. Par ailleurs, Jean-Marc Jancovici (Diplômé de l’École Polytechnique et Enseignement à Mines ParisTech) a réalisé une étude démontrant que le bio pourrait nourrir toute la planète si les Occidentaux diminuaient leur consommation de viande : « Entre 65 et 70% de la surface agricole française est consacrée à l’alimentation des animaux. […]Une bonne partie de la nécessité d’une agriculture intensive tient donc à notre souhait de manger beaucoup de viande à bas prix. […] la quantité de viande consommée par habitant et par an a pratiquement triplé en un siècle en France (en gros de 30 à 100 kg par habitant et par an). »
On entendra parfois les responsables des industries des pesticides, notamment l’UIPP, dire que parmi leurs adhérents il y a aussi des industriels qui commercialisent des pesticides bio… Et alors ? De toute façon, en termes de part de marché cela reste négligeable par rapport aux ventes des pesticides de synthèse. Et il faut continuer à affirmer, lorsque que vous entendrez cela, qu’un produit bio ne vaut pas un produit utilisé en agriculture intensive (voir question ci-dessous).
S'il est vrai que l’AB utilise des pesticides, ils sont bio dans quasiment 100% des cas. En outre les pesticides homologués pour l’AB sont beaucoup moins nocifs et persistants dans l’environnement que les pesticides chimiques de synthèse. Si certains pesticides de synthèse sont tolérés dans le nouveaux règlement Bio de l’UE, ils sont sévèrement encadrés et doivent être conformes aux dispositions de l’Article 4 alinéa C du RÈGLEMENT (CE) No 834/2007 relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques qui stipule qu’il faut : limiter strictement l’utilisation d’intrants chimiques de synthèse aux cas exceptionnels suivants: i) en l’absence de pratiques de gestion appropriées; et ii) lorsque les intrants extérieurs visés au point b) ne sont pas disponibles sur le marché; ou iii) lorsque l’utilisation des intrants extérieurs visés au point b) contribue à des effets inacceptables sur l’environnement; d) adapter le cas échéant, dans le cadre du présent règlement, les règles de la production biologique compte tenu de l’état sanitaire, des différences régionales en matière de climat et de conditions locales, des stades de développement et des pratiques d’élevage particulières. Si donc, il est vrai que dans le cahier des charges de la bio, pour certains usages, l’agriculteur bio peut avoir recours à a des pesticides de synthèse (dans 0,01% des cas). Il s’agit majoritairement de pièges à phéromones (le pesticide n’est donc pas épandu dans l’environnement). Il se trouve dans une boite, confiné, pour attirer l’insecte considéré comme un parasite. Attention toutefois, il est vrai que certains pesticides dits « naturels » / « bios » peuvent être dangereux pour la santé, c’est le cas notamment de la Roténone qui est un neurotoxique puissant (lié à la survenue de la Maladie de Parkinson) – c’est d’ailleurs pourquoi celle-ci est désormais interdite en bio. Très souvent les lobbies des pesticides se focaliseront sur ce produit spécifiquement car finalement ils ont peu d’angles pour attaquer la bio qui nuit au développement de leur marché. Mais, quoi qu’il en soit, s’il y a bien plus de pesticides chimiques de synthèse qui posent problème d’un point de vue sanitaire (voir notre dossier et question ci-dessous) et environnemental, il y a également beaucoup moins de sorte de pesticides bio et les tonnages sont sans égal comparés aux pesticides de synthèse. Rappelons que l’agriculteur bio va avant tout privilégier l’équilibre des systèmes agronomiques – rotation, utilisation de variétés résistantes, renforcement des plantes par un sol riche…- plutôt que d’avoir recours à l’usage de pesticides.
Alors que l’UIPP ne peut aujourd’hui nous mettre sur la table que 2 petites études scientifiques ne montrant rien… nous avons en notre possession des centaines d’études qui montrent aujourd’hui le lien entre exposition aux pesticides et risques accrus de problèmes de santé. Les ouvrages de F. Veillerette (
Pesticides le piège se referme et
Pesticides, révélations sur un scandale Français) citent plus de 400 études scientifiques, toutes à comité de lecture, jamais remis en cause par les industriels eux-mêmes (ils avaient pourtant promis de faire une lecture critique de ces ouvrages).
Des études officielles sortent aussi sur ce dossier des pesticides ; Pour en avoir un aperçu rendez-vous sur
notre blog scientifique. En outre, nous vous invitons à visiter le site de notre campagne d’information : « Victimes des pesticides votre santé notre priorité » ainsi que le site des professionnels victimes des pesticides « Phyto-Victimes » ; il est aujourd’hui peu probable que ces hommes et femmes malades des pesticides (et dont certains ont été reconnus en maladie professionnelle du fait d’une exposition aux pesticides) pensent que les pesticides soient sans danger.
Selon les promoteurs de l’agriculture intensive, les agricultures propres (bio, durables, intégrées…) ne seraient pas rentables. Mais ils confondent régulièrement le chiffre d’affaire et le résultat d’exploitation… seul ce dernier indice permet de voir quelle est vraiment la rentabilité d’une exploitation. Cette affirmation est donc fausse.
Selon les pourfendeurs de l’AB, parce qu’on a recours à plus de mécanisation, l’AB produit plus de GES que l’agriculture conventionnelle… FAUX ! L’agriculture (en générale) produit à elle seule énormément de GES. (source : http://www.citepa.org/ – Centre Interprofessionnel technique d’Etude de la Pollution Atmosphérique, 2002). Si on prend la problématique dans son ensemble – du point de vue alimentaire : La production des pesticides et engrais : toute l’agriculture, à l’exception des surfaces cultivées en bio, consomme des engrais et des pesticides de synthèse, qu’il faut produire, et cela requiert de l’énergie fossile, donc engendre des émissions de CO2. Les aliments transformés : Le plus gros de nos dépenses alimentaires est consacré à des productions de l’industrie agro-alimentaire. Or ces industries consomment de l’énergie en direct, et donc émettent des gaz à effet de serre qui seront « inclus » dans les produits que nous achèterons ensuite. Les emballages : Ensuite ces produits sont généralement emballés. Il se trouve que la fabrication d’emballages consomme une fraction significative des matériaux « de base » que nous produisons (acier, aluminium, plastiques, etc.). Tous usages confondus, cette production de matériaux de base est responsable de 70% à 80% des émissions de l’industrie, avec donc une partie de cet ensemble qui se retrouvera dans ce que nous achetons au supermarché. Transport : une partie significative des transports routiers de marchandises concerne les produits alimentaires. L’achat : l’achat de ces produits transformés s’effectue souvent dans des grandes surfaces (alors que les marchés vendent majoritairement des produits frais), ce qui engendre des consommations énergétiques supplémentaires : l’électricité pour conserver les surgelés, chauffer le magasin l’hiver et le climatiser l’été, prise de voiture pour se rendre dans les grandes surfaces, (Source : http://www.manicore.com/documentation/serre/assiette.html) Que se passe-t-il quand on se met à cultiver bio ? On évite l’énergie fossile nécessaire à la fabrication des engrais de synthèse, qui sont interdits dans le système bio, et donc certains postes d’émission disparaissent, Idem pour les phytosanitaires, Il y a quand même des émissions de N2O liées à l’épandage des fumiers et autres apports d’azote, Les rendements sont moins élevés, alors que les heures de tracteur sont à peu près les mêmes, et donc les émissions de CO2 par unité de production augmentent pour certains postes. L’agriculture bio permet en outre de refixer le carbone dans le sol. Il est également à noter qu’en consommant bio on privilégie en général le commerce de proximité, on limite donc les emballages… Source : Jancovici/Ademe, Bilan Carbone, 2006 (à paraître)Source : IFEN, 2004
Faux ! L’agriculture raisonnée est une création des firmes vendant des pesticides…. En effet, c’est à la demande de l’ECPA (voir fiche 3) en 1993, que l’UIPP a créé l’association PPE devenue FARRE (Forum pour une Agriculture Raisonnée Respectueuse de l’Environnement), association qui fait la promotion de l’agriculture raisonnée et qui était financée au départ à 80% par l’UIPP puis à 50%. A noter que le trésorier du réseau FARRE n’est autre que le Directeur de l’UIPP, Jean-Charles Bocquet… En outre, le réseau FARRE compte parmi ses membres les représentants les plus importants de l’agriculture intensive, de la grande distribution et de tous les acteurs des filières phytosanitaires, agro-industrielles, bancaires comme : Auchan, BASF, Bayer, Cargill, CGI (Compagnie Générale des Pesticides), Dow AgroScience, Dupont de Nemours, Monsanto, Syngenta, la FNSEA, plus quelques banques comme le Crédit Agricole et des Compagnies d’Assurance.
Or la production intégrée, qui elle voit le jour grâce à la volonté d’agronomes soucieux de l’environnement, n’a recours aux pesticides qu’en dernier ressort (si une infestation survient) et prône la réduction d’utilisation des pesticides au contraire de l’agriculture raisonnée qui ne prévoit pas de réduction d’usage : son adage : les pesticides, c’est la bonne dose au bon moment ! Cf. le livre des agronomes Claude Aubert et Blaise Leclerc : « Bio, Raisonnée, OGM » Editions Terre Vivante, 2003.
Cette rumeur constitue une « non-vérité » scientifique, et contredit en particulier le rapport 290703 de l’AFSSA relatif à l’agriculture biologique : http://www.afssa.fr/ftp/afssa/basedoc/rapportagribio290703.pdf Les traitements par fongicides ne constituent nullement une garantie contre l’apparition de mycotoxines lors d’un stockage de céréales; on sait quelles matières actives n’ont aucun effet protecteur, et on en connaît même qui ont un effet plutôt favorable à l’apparition de mycotoxines ! La patuline des pommes à laquelle il est souvent fait référence, est susceptible d’apparaître sur n’importe quelle pomme en début de pourrissement, indépendamment de son mode de production – biologique ou chimique.
L’Agence bio (une agence gouvernementale) affirme que bien « que l’agriculture biologique ne représente aujourd’hui que 3% des surfaces agricoles en France : le risque de contamination par des pesticides présents dans l’environnement, malgré les mesures de précaution prises par la filière, ne peut pas être occulté. Globalement, les études réalisées pour le compte du ministère de l’agriculture de 1993 à 2008 sur près de 20 000 échantillons de produits biologiques et l’ensemble des mesures mises en œuvre permettent de constater qu’aujourd’hui, plus de 95% d’entre eux sont totalement exempts de résidus de pesticides, ce qui démontre un très faible niveau de contamination. » En outre, une compilation d’études (allemande, DG Sanco…), réalisée par Claude Aubert (Agronome), montre qu’on ne trouve pas de résidus de pesticides dans les aliments bio, sauf pollution rarissime et aux marges des exploitations.Compilation d’études (allemande, DG Sanco…). Les études européennes réalisées dans ce domaine, ainsi que celles menées par la DGCCRF montre l’absence de résidus de pesticides de synthèse dans les aliments bio. L’AFSSA Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments reconnaît que (1): » Le mode de production biologique en proscrivant le recours aux produits phytosanitaires de synthèse, élimine les risques associés à ces produits, pour la santé humaine. » (Source : « Evaluation nutritionnelle et sanitaire des aliments issus de l’agriculture biologique », AFSSA, Juillet 2003.) En outre, en cas de contamination accidentelle par des pesticides de synthèse, les lots de produits concernés seraient déclassés et ne pourraient porter le label AB.
FAUX. Selon l’UIPP : « À ce jour, il n’a pas été démontré que les produits issus de l’agriculture biologique possédaient des qualités nutritionnelles supérieures à celles des produits issus de l’agriculture “traditionnelle”. ». Leur lecture du rapport de l’AFSSA sur les aliments de l’agriculture biologique, juillet 2003, pris en référence est pour le moins restrictive! Le rapport dit en effet clairement que : « Le mode de production biologique, en proscrivant le recours aux produits phytosanitaires de synthèse, élimine les risques associés à ces produits pour la santé humaine et concourt à une moindre pollution environnementale, notamment de la ressource en eau. » (p 128). Le professeur Jean-Michel LECERF, nutritionniste à l’Institut Pasteur de Lille, insiste dans ses articles et ouvrages sur l’intérêt de l’alimentation bio pour préserver la santé humaine, pour deux raisons : à travers les micro-nutriments apportés, et les teneurs très significativement inférieures en résidus polluants dans les produits bio. A noter que de très bons rapports du FIBL répondent à cette question ainsi que les ouvrages de Claude Aubert.
Qui dit OGM…dit pesticides ! 71% des OGM sont faits pour supporter des herbicides + 28% des OGM sont des plantes qui font leur propre insecticide = 99% des plantes OGM sont des « plantes à pesticide » ! OGM = augmentation de l’utilisation des pesticides. Exemple des USA : + 16% de pesticides depuis l’introduction des OGM (étude de Charles Benbrooks)