Non, le suivi de la qualité de l’eau potable concernant les métabolites de pesticides est largement insuffisant. Dans notre rapport exclusif publié le 15 octobre 2024 et disponible ici nous démontrons que, 71 % des métabolites de pesticides à risque pour l’eau potable ne sont pas surveillés dans les eaux souterraines ou l’eau potable en France. Cela signifie que de nombreux produits de dégradation des pesticides, potentiellement dangereux, passent inaperçus dans les analyses officielles. Bien que certains métabolites soient inclus dans la surveillance, celle-ci reste très limitée, et souvent tardive, sur les nombreuses substances à risque identifiées. En conséquence, la pollution des eaux françaises par ces métabolites est grandement sous-estimée, posant un risque potentiel pour la santé publique et l’environnement.
Cela souligne la nécessité d’améliorer la surveillance et d’élargir le champ des substances contrôlées afin de mieux protéger les ressources en eau.